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La colline inspirée

Un triangle isocèle définit par trois collines singulières peut-être tracé sur la France, sa hauteur se confondant avec le Méridien de Paris. Une seule porta le nom de colline inspirée, la colline de Sion Vaudémont dans le 54. Elle doit son nom de baptême à Maurice Barrès, un lieu où souffle l’esprit.


Les deux autres sommets revendiquent la possession du Graal et ce n’est pas rien !

Au début du XII° siècle, un texte introduit le récit d’un transfert du Saint Graal (la coupe du dernier repas de Jésus Christ et ses apôtres) à Dol de Bretagne. Baudry de Bourgueil, archevêque de Dol de 1107 à 1130, écrit : « Quelle fut la sainteté de cet homme, Saint Budoc, c’est ce qu’atteste le précieux cadeau qu’il ramena de la cité sainte de Jérusalem : à savoir la coupe et le plateau dont le seigneur se servit lors de la dernière Cène qu’il fit avec ses disciples. ». (http://quilesfrederique9.e-monsite.com/pages/dossiers-1/broceliande-uneforet-de-legende.html)

 

Ce récit influença Geoffroy de Monmouth pour son histoire des Rois de Bretagne et l’ensemble des chroniqueurs du cycle arthurien. Il constitue la source d’inspiration d’un Chrétien de Troyes à la fin du XII° siècle (Perceval ou le roman du Graal). Baudry apprend que les moines de l’abbaye de Fécamp détiennent une ampoule de sang du Christ. Il négocie le rapatriement de la sainte ampoule. Ainsi sont rassemblés les instruments de la Quête. En 1155, Wace traduit Geoffroy de Monmouth et introduit la forêt de Brocéliande (Brecheliant) ainsi que la fontaine de Barenton (Berenton).

 

Au dernier quart du XII ème siècle, Chrétien de Troyes et Robert de Boron reprennent l’histoire en introduisant deux nouveaux protagonistes : Perceval et Lancelot du Lac. Lancelot arbore les couleurs de la famille Coëtquen et Perceval, les couleurs des Lusignan. (In Dol Combourg et la légende du Graal par Christophe Deceneux). Dans le Perceval ou le roman du Graal, achevé par plusieurs trouvères après la mort de Chrétien, viennent de Jérusalem : le Graal, le tailloir (un plateau donc, comme dans le texte de Baudry) et la lance.

 

Wolfram von Eschenbach signera également au début du XIII ème siècle, une histoire de Perceval et du Graal, à partir de légendes du Sud.

 

Pour Chateaubriand, nul doute que Brocéliande (Brecheliant) se trouve dans les environs de Dol Combourg.

 

Au Tome 1 des Mémoires d’Outre-Tombe, Chapitre Dieppe, septembre 1812, « Billet de M. Pasquier. − Dieppe. − Changement de mon éducation. − Printemps en Bretagne. – Forêt : « Au douzième siècle, les cantons de Fougères, Rennes, Bécherel, Dinan, Saint−Malo et Dol, étaient occupés par la forêt de Brécheliant ; elle avait servi de champ de bataille aux Francs et aux peuples de la Dommonée. Wace raconte qu'on y voyait l'homme sauvage, la fontaine de Berenton et un bassin d'or. Un document historique du quinzième siècle, les Usemens et coutumes de la forêt de Brécilien, confirme le roman de Rou : elle est, disent les Usemens, de grande et spacieuse étendue. " Il y a quatre châteaux, fort grand nombre de beaux étangs, belles chasses où n'habitent aucunes bêtes vénéneuses, ni nulles mouches, deux cents futaies, autant de fontaines, nommément la fontaine de Belenton, auprès de laquelle le chevalier Pontus fit ses armes ". Aujourd'hui, le pays conserve des traits de son origine : entrecoupé de fossés boisés, il a de loin l'air d'une forêt et rappelle l'Angleterre : c'était le séjour des fées, et vous allez voir qu'en effet j'y ai rencontré ma sylphide. Des vallons étroits sont arrosés par de petites rivières non navigables. Ces vallons sont séparés par des landes et par des futaies à cépées de houx. Sur les côtes, se succèdent phares, vigies, dolmens, constructions romaines, ruines de châteaux du moyen−âge, clochers de la renaissance : la mer borde le tout. Pline dit de la Bretagne : Péninsule spectatrice de l'Océan.»

 

Le Mont Dol est le Mont Douloureux de la Table Ronde. A l’origine Mont Jovis dédié au culte de Jupiter et Mithra, siège de l’affrontement de St Michel et du diable. Il est christianisé au VI ème siècle par St Samson venu du Pays de Galles qui s’acharna à effacer toute présence de cultes antérieurs, en particulier celte.

 

Venons-en à la colline inspirée qui présente de forte similitude avec celles du Razès.

 

La colline de Sion Vaudémont est le relief le plus élevé des côtes de Moselle. Elle culmine à une hauteur de 540 m. Elle est occupée depuis l’antiquité. Son orientation mime un croissant de lune, Nord-Ouest / Est / Sud-Ouest. Les recherches archéologiques ont permis de mettre en évidence, comme à Rennes les bains, des haches-marteaux en pierre polie, datant de l’époque néolithique. Avant l'ère chrétienne, les celtes vénèrent déjà sur la colline le dieu de la guerre, Wotan et la déesse de la fertilité et de l'abondance Rosmerta.

 

Le féminin sacré laissa naturellement sa place au culte de la Vierge Marie, tandis que le village de Vaudémont fut ceint des murs d’un château dont certains éléments remontent à l’époque mérovingienne, prouvant la présence de « comites » austrasiens.

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Il règne sur cette colline une ambiance très particulière qui n’a pas échappée au chantre lorrain. Sa « colline inspirée » nous conte une histoire édifiante, un demi-siècle avant celle de l’abbé Saunière à Rennes le château.

 

Je n’avais jamais voulu prêter l’oreille à un quelconque pêché de Simonie de la part de Béranger Saunière et pourtant c’est bien ce qui sera reproché par leur évêque, aux frères Baillard.

 

Voici l’histoire résumée : « Trois religieux lorrains, les frères Baillard, décident de faire revivre la colline de Sion, autrefois lieu de pèlerinage dédié à la Vierge. Remportant tous les succès, ils s'enrichissent jusqu'à inquiéter leurs supérieurs, et attirent les foules à Sion. Mais la rencontre de l'aîné Léopold avec l'hérésiarque Vintras, prêtre excommunié par l'Église, transforme la basilique Notre-Dame de Sion en bastion de la secte vintrasienne. Rejetée par les autorités catholiques, la communauté de Sion perd peu à peu fidèles et religieux, et ne reste qu'une poignée autour de Léopold et de ses frères. Le manque d'argent et l'arrivée d'un prêtre catholique « orthodoxe » dépêché par l'évêque de Nancy va chasser cette poignée de son église. Toutefois, pris par le remords et ému par l'amour sincère de Léopold pour sa colline, le prêtre catholique va s'employer à le ramener dans le giron de l'Église, et, après lui avoir donné l'extrême-onction, il obtiendra que Léopold abjure son hérésie ».

 

Léopold s’était entouré de soeurs dévouées à sa cause qui recueillaient dons et promesses de messes en quantité telle, que sa petite communauté put occuper le monastère du plateau. Sommé de s’expliquer par son évêque, Léopold va surtout pêcher par orgueil, sûr de son bon droit. C’est seulement lorsqu’il est chassé de la colline et se retranche à Saxon qu’il va se tourner vers Vintras.

 

Qu’est-il arrivé à Béranger Saunière ?

 

Le « trafic de messe » assurait une source de revenus apparemment fréquents à cette époque où la République devenait de plus en plus menaçante envers le clergé. L’histoire des frères Baillard trouva certainement un écho à la cure de Rennes le château où la décrépitude des outils de la foi, obligea son prêtre fraîchement débarqué le 1 er juin 1885 à recourir à tous les moyens disponibles.

 

Ses idées franchement conservatrices et anti-républicaines lui assurèrent des soutiens nombreux, tant dans les milieux royalistes que dans les compagnies religieuses : du cercle catholique de Narbonne aux compagnies jésuites de Toulouse comme l’a si brillamment prouvé Herman Treil et son code AA.

 

Cet auteur est le seul à avoir justifié tous les codages de l’énigme. Autant ceux liés à la décoration de l’église de Rennes le château, qu’aux constructions de l’abbé Saunière, ainsi que ceux de la Vraie langue celtique de l’abbé Boudet. La cohérence de son analyse est gage de véracité.

 

Dans son livre, Herman Treil démontre la présence du calice de la cène protégé par une arche mise en dépôt dans une antique station balnéaire destinée au traitement de la lèpre, étonnamment sise en haut d’une colline du Razès, alors que les autres bains thérapeutiques du secteur se trouvent naturellement aux points bas de celle-ci. En 1709, un des prédécesseurs de l’abbé Boudet à la cure de Rennes les bains, l’abbé Delmas déclarait : « en haut vers la montagne, il y a des marques de quantités de petites chambres qui étaient les appartements semblables à ceux des bains de Rome ».

 

Il paraît intéressant de rappeler la terrible expérience que vécurent des chercheurs qui exploraient les environs de la chapelle St Pierre de Rians dans les années 70. Ils recherchaient des archives perdues du Temple et eurent la révélation que cette chapelle avait abrité une léproserie. (Jean Luc Chaumeille, Les trésors des Templiers, une aventure obsédante, éd. Pégase).

 

Le fait troublant réside dans la ressemblance qui existe entre ces lieux et la colline de Sion-Vaudémont où, d’un côté trône un sanctuaire reconnu de tous temps et de l’autre un oppidum couronné d’un château protecteur de ladite colline.

 

C’est exactement la disposition de cette colline du Razès qui fut défendue par une ceinture de châteaux (Arques, Serres, Coustaussa, Rennes le château, Bugarach, Bézu, Quillan) et leurs tours à signaux (Blanchefort, Fa).

 

Il est vrai qu’au sommet de cette butte, règne une ambiance apaisante et que c’est bien un lieu où souffle l’Esprit !

 

Nous contemplons vers le Nord-Ouest l’Aude et une vallée qui court du col du Paradis vers la cité épiscopale d’Alet. Aleph-Tav, première et dernière lettre de l’alphabet hébreux …

 

Ulpian y situa sa Jérusalem …

 

La VLC décrit cette curieuse station.

 

« Mesraïm est célèbre comme premier roi d'Egypte : il mérite néanmoins d'être autrement signalé à cause d'une fantaisie architecturale léguée par lui aux siècles futurs et dont ceux-ci, dans leur ingratitude, ont oublié l'auteur.

 

Les anciens avaient bâti en différentes contrées certains monuments appelés labyrinthes, et les plus renommés étaient celui de Crète attribué à Dédale, et celui d'Egypte, dont le savant architecte était demeuré inconnu. Hérodote fait du labyrinthe égyptien l'oeuvre de douze rois, tandis que Pline pense que Tithoès seul doit en revendiquer la gloire.

 

D'après la description faite par Hérodote de cet édifice, douze palais étaient enfermés dans une seule enceinte.

 

Quinze cents appartements, mêlés de terrasses, étaient disposés autour de douze salles principales, et les communications étaient ménagées de telle sorte, que ceux qui s'engageaient dans le palais étaient impuissants à en retrouver la sortie. Il y avait encore quinze cents appartements souterrains. Cette construction était-elle un monument consacré au soleil, comme Pline semble le croire, ou bien était-elle destinée à la sépulture des rois ? N'était-ce pas plutôt un caprice, une fantaisie d'un architecte habile dont les hommes avaient perdu le souvenir ? Mesraïm seul peut nous mettre sur la voie et nous montrer l'issue de ce labyrinthe d'hypothèses, en avouant qu'il est bien l'auteur de cet édifice étrange, formé de longues rangées d'appartements, et dû à une fan-taisie, taisie à un caprice de son esprit – maze (méze) labyrinthe, ou bien encore to maze (méze) égarer, embarrasser, – row (rô) rangée file, – whim (houim), caprice, fantaisie.

 

Si Mesraïm livre son secret sans difficulté, il n'en est pas de même de Phuth, troisième fils de Cham. Ce nom bizarre ne présente en lui-même, dans sa forme monosyllabique, aucun sens dont l'esprit puisse se déclarer satisfait. Il doit être divisé en deux syllabes, et alors il offre une signification raisonnable se rapportant fidèlement au caractère et aux vêtements des peuplades Libyes et Gaetules dont Puth est le père.

 

Ennemis déclarés des Egyptiens, dont ils différaient d'une manière fort sensible, les Libyes et les Gaetules menaient la vie nomade, errant à travers les prairies – lea (li), prairie, – by (baï), à travers, – et se faisaient remarquer par la forme particulière de leurs manteaux, – to get (guet) avoir, – hull, une couverture extérieure, un manteau. – Le signe distinctif du manteau des Gaetules consistait dans le capuchon, et le burnous algérien nous paraît être une partie traditionnelle des vêtements portés par Puth et ses descendans. Les Gaetules nous ont seuls permis, par la vue de leurs manteaux à capuchon, de saisir la composition du nom de Puth leur aï eul – foe (fô) ennemi, – to hood (houd), mettre un capuchon. »

 

Les étymologistes amateurs se réjouissent d'imaginer que le labyrinthe du Minotaure n'est pas un labyrinthe, mais plutôt le labyrinthe. Au cours des fouilles du palais de Knossos, des images de la hache à deux têtes ont été découvertes : la «labrys». Selon cette interprétation, transmise par Sir Arthur Evans, l'archéologue qui a fouillé Knossos parmi d'autres, le mot Labyrinthe signifierait «Le palais de la hache à deux têtes». (https://www.rental-centercrete. com/fr/blog/labyrinthe-du-minotaure#Quelle-est-lorigine-du-motlabyrinthe-?)

 

Qui dit « Hache celtique » « dit Pierre du trou ». P 255.

 

Et p 256 : « La pierre de Trou figure avec honneur sur les manteaux de cheminées, dans les maisons de nos montagnes. Une vague idée religieuse s'attache encore à cette pierre, dans la pensée de quelques-uns, elle préserve de la foudre, d'autres inclinent à croire qu'elle écarte certains malheurs. Ces imaginations diverses sont, en réalité, un reste fidèle de la signification première de la pierre de Trou ».

De toutes ces explications Treil déduit que, « dans la Sion souterraine », dans le labyrinthe de ces bains, une cheminée couverte d’un manteau laisse s’échapper par un trou dans la pierre (de la paroi de rochers), servant de porte, pour « venter » le curiste soumis aux bains chauds (« cobhains », chevaux des Celtes !!! p155).

 

Notons qu’en spéléologie, une cheminée est un puits montant, généralement peu large !

 

Il y a même deux puits.

 

Une source coule goutte à goutte à l’intérieur de la grotte située sous ces bains circulaires. Le site contient une poche d’eau. Le calice se trouve près de cette poche.


Toutes ces descriptions me rappellent furieusement la curieuse carte dessinée sur une peau de chèvre détenue par les Templiers du Verdon. Du reste, dans notre étude de ladite carte apparaissait des repères pouvant évoquer le Razès : dessin du Golgotha, le Veilleur d’Arques, le labyrinthe, le temple rond …

 

Reprenons l’analyse.

 

D’après Alfred Weysen, à Sumer, l’ancienne Chaldée, une colonie dravidienne était passée habile dans les jeux de mots, les énigmes, appelés Gryphes (filets) !

 

Un clin d’oeil à la VLC.

 

Weysen passe un tableau de St Augustin au crible du sanskrit, du grec, et du latin. Ce tableau permet, d’après lui, d’accéder au Temple du Graal qui n’a rien à voir avec l’épopée éponyme fabriquée par le Christianisme.

 

Et conformément à l’information transmise par Gino Sandri, les descriptions fournies pour une région sont parfois à transposer vers une autre …

Une étoile marque la porte d’entrée du Temple du Graal. C’est l’Étoile de l’Amour, Vénus, symbolisée par l’Étoile des Rois Mages. L’étoile à suivre, celle des deux Rennes. On retrouve sur la Melencholia de Dürer, l’étoile filante, cependant qu’Éros est assis sur la meule des existences, le moteur de l’Univers, que nous trouverons devant l’entrée du Temple.

Mais la meule dégagée, évocation d’une meule broyeuse de grain et de farine, donc de Maison du pain qu’évoquait aussi la main « tamisante » (les mains de Marie-Madeleine sous l’autel de l’église de RLC), Van MYSTIQUE où fut déposé Dionysos-Bacchus, berceau appelé le « Liknon » en grec, un rappel du « Likhanon » ou doigt index sculpté sur la frise du Temple et aussi de l’index gauche (symbole du secret) tendu par l’Ange du Tombeau des Rois Mages (sur un chapiteau de la cathédrale St Lazare d’Autun), symbole du Graal, vers l’étoile polaire, l’index droit de l’Ange montrant le doigt à l’anneau du Roi éveillé.

Le tombeau des Rois Mages est une exacte transposition du Tableau-Message de Celestius-Augustin, puisque l’Ange montre l’Étoile (Riksha en sanskrit) du doigt gauche, et du doigt droit, l’anneau au doigt du plus jeune des Rois, l’héritier (Rikhta) qui ne dort pas et dont le bras nu (Rikta) est dégagé hors du lit commun, sous l’Étoile qui les couronne (Riksu en sumérien = l’Origine). Jeux de mots, seulement compréhensibles aux savants silencieux de l’Antiquité, manifestations d’un Trésor caché : la Connaissance, la Science de l’Univers et de la Vie, héritage secret afin qu’on ne le pillât pas.

Le centre du Graal, est une Rose appelée en arabe : Warda. Mahomet avait imposé la recherche du Savoir ou de la Connaissance comme un devoir religieux. Le calame qui alimente la Connaissance est la véritable lance « d’où s’écoule le sang dans le vase du Graal ».

Dans la Quête du Graal, les chevaliers du roi Arthur étaient tenus, s’ils voyaient le Graal, de poser la question : « qui est servi par le Graal ?».

En sanskrit Prashni. La réponse était Prashna, le ciel étoilé.

L’Univers est formé de deux éléments fondamentaux selon le SÂMKHYA : conscience et énergie, complémentaires et interdépendantes. La matière n’est qu’énergie organisée. Le temps naît de la conscience car il n’a de mesure que par la perception de la durée. La conscience est présente partout, dès l’instant où, partant d’un point initial, le Bindu ou point limite, une immense masse d’énergie apparaît qui donne naissance à l’Univers.

C’est Al-Biruni, dit Felektani (qui signifie le grand astronome) de Tolède, qui révéla l’existence du Graal à Kyot le Provençal. Thème repris dans de Parsifal de WV Eschenbach.

Le Graal est abrité dans un nid de Perdrix, symbole de connaissance, du Verbe, la parole de Dieu, selon le philosophe Philon le Juif. Le fameux pain du ciel, évocation de la Douade, et de la Maison du pain. La caille-perdrix qui se dit Shlo en hébreu et dont le cri (Mo) évoque le trésor (Moh). Il est localisé donc par le Cri de la Perdrix, qui se dit Caragus en latin, Karagos en grec, désignant le devin Merlin.

Ce temple, Weysen le situe grâce à une gravure tracée à la pointe de feu sur une peau de chèvre, découverte dans une chapelle du Verdon et datant de 1312 :

En tête, se lit la maxime templière issue du Psaume 115 v 1 : « Non nobis Domine Non nobis sed nomini tuo da gloriam ».

Puis vient à la suite d’une accolade, une pyramide abritant un cercle, lui-même contenant un rectangle aux diagonales dessinées. Et un plan rectangulaire qui ressemble fort à un labyrinthe. Enfin, un soleil irradiant accompagné du chiffre 9 (pour none ?) qui se réfléchit sur un plan avec son reflet contenant, cette fois le 9. Rappelons qu’Herman Treil conseille de visiter celui-ci aux antipodes du Carême et de la tentation du démon Asmodée. Donc en automne. Ce que confirme H Boudet avec la devise JASON, pour les mois d’été et automne.

L’entête est séparé de la suite par une ligne sous laquelle semble voler un oiseau, une perdrix ?

A droite son vol semble suivre une ligne pointillée terminée par une x sous la mention « Rie JAM … Pisces Tenes » : maintenant, tu tiens le poisson.

Dessous, un personnage couronné indique une structure pyramidale marquée d’un *, qui me rappelle le plan issu « du nom de Narbonne » de l’abbé Boudet où elle indique le Mont Cardou :

A droite de ce dessin, un schéma à nouveau accompagné d’un * semble renvoyer au plan de gauche :

Le dessin marqué d’un * me fait penser intuitivement à un pénitent, à l’image de celui que l’on peut admirer au-dessus d’Arques :

Une étoile marque la porte d’entrée du Temple du Graal. C’est l’Étoile de l’Amour, Vénus, symbolisée par l’Étoile des Rois Mages. L’étoile à suivre, celle des deux Rennes. On retrouve sur la Melencholia de Dürer, l’étoile filante, cependant qu’Éros est assis sur la meule des existences, le moteur de l’Univers, que nous trouverons devant l’entrée du Temple.

Mais la meule dégagée, évocation d’une meule broyeuse de grain et de farine, donc de Maison du pain qu’évoquait aussi la main « tamisante » (les mains de Marie-Madeleine sous l’autel de l’église de RLC), Van MYSTIQUE où fut déposé Dionysos-Bacchus, berceau appelé le « Liknon » en grec, un rappel du « Likhanon » ou doigt index sculpté sur la frise du Temple et aussi de l’index gauche (symbole du secret) tendu par l’Ange du Tombeau des Rois Mages (sur un chapiteau de la cathédrale St Lazare d’Autun), symbole du Graal, vers l’étoile polaire, l’index droit de l’Ange montrant le doigt à l’anneau du Roi éveillé.

La perdrix évoque Perdix, un neveu de Dédale, le célèbre constructeur du Labyrinthe de la Grèce antique. Le Labyrinthe initiatique figure sur un vase étrusque (la Tragliatella Oinochoe, datant du VIIe siècle avant J.-C., musée du Capitole-Rome). Ce dessin, dont le labyrinthe est marqué Truia (à l’envers) soit la Truie. La TRUIA ou la TRUIE était le jeu troyen de la danse du Labyrinthe.

Le mot TRAI en sanskrit désigne le sauvetage.

Le latin TRUA désigne le pélican qui se sacrifie pour les siens. Le Sanglier et la Truie symbolisent le Verseau. Le Sanglier avait un caractère solaire, car Apollon-Soleil se mua en sanglier pour tuer Adonis.

Pour sortir victorieux du Labyrinthe, il faut être aidé d’Ariane, le cordon sacré des Brahmanes ; mais Ariane est aussi le fil de la mère, le ventre de la mère (Aragni en sanskrit), jeu de mots avec Sîta, le sillon, la terre fécondée, épouse de Rama la charrue, le phallus. Mais aussi avec « à Regnes » et au carré Sator.

Selon René Guénon, le Saint Graal devait exister quelque part sur terre, sous l’apparence d’un Zodiaque. Il n’était pas légendaire et ce n’était pas un vase. Il n’y a jamais eu de vase du Saint Graal selon lui. Vãs en sanskrit signifie Lumière de l’Aurore. Résidence et Amour.

Dans le Saint-Graal ou Zodiaque, le pôle Sud est représenté par la grande figure du sanglier ou de la truie symbolisant l’ourse, à cause de la similitude linguistique, donnant Ursus en latin, ou sanglier, Us, en grec. Le sanglier d’Erymanthe chassé par Hercule au Serbaïrou d’après Henri Boudet.

La porte du Temple est comparée au chas d’une Aiguille. Et l’aiguille, dans la mythologie renvoie à Sibylle et au culte de Dionysos-Bacchus par l’alêne de cordonnier qui lui avait servi à recoudre la cuisse de Jupiter blessée par la naissance de Dionysos. Sibula en latin signifie l’alêne, Le Graal signifiant la grande alêne et le grand temple. En arabe, Sibylle signifie le chemin.

Sur le tableau de Celestius-Augustin, cette idée est imagée par le trou de la fumée qui évoque la trépanation rituelle des crânes retrouvés dans les tombes, dont celles de Mérovingiens. Également par l’évent des mammifères marins comme les dauphins. Précisément la constellation du Dauphin se dit la « croix » en arabe : El-Salib.

Pour expliquer la richesse du Temple, Weysen invoque à l’instar de Boudet, les Volskes-Tectosages dont le nom reparaît dans le vieil allemand Walha, à l’origine du nom de la Gaule = Gallia de l’époque romaine comme les Gallois et les Wallons. D’après la légende, les Volskes pillèrent Delphes d’où ils ramenèrent des trésors.

Les Gallois du Pays de Galles, liés à l’histoire du Graal, se donnaient le nom de Kimri. Ces peuples étaient instruits par leurs prêtres, les Druides, liés au chêne. Ils étaient astronomes d’origine dravidienne, des gardiens du Graal, des exilés volontaires, dont le chêne de Dodone, lié à Zeus, serait devenu un hêtre en Occident, car le hêtre n’existe pas en Grèce. Ce hêtre portant en Gaule le nom de Bhago ou Bâgo nous ramène au massif central du zodiaque du Graal, le Bhâgari ou Montjoie, c’est-à-dire Mont de Jupiter, et au bras de Latone, bhagus.

Le bras nu, est exactement modelé en une colline de six kilomètres. Sur la carte, il chevauche précisément l’alignement Cardou / Serbaïrou / Soulane / Goundhill / vallée de la Blanque, sur une distance de 6 Km environs ! ÔLEN désigne le Coude de l’île blanche du Graal, une colline géante en forme de Bras, symbole du Bras blanc de la déesse Latone enlaçant le palmier de Délos qui est l’axe du Monde, pour accoucher d’Apollon et d’Artémis, le Soleil et la Lune.

L’enclos du Temple était dénommé « clos Ana ». Devant la porte du Temple du Graal est gravée une oreille. Elle symbolise le Verbe. Elle réfère à Añjana qui fut fécondée ainsi par le sperme de VISHNU pour engendrer Hanumant, gardien du Graal, le Grand Ancêtre, gardien des Trésors de KUBÉRA; ainsi que l’oreille de la Vierge Marie par où Jésus fut conçu.

Le sens de SEUIL, de PAIN et de Galerie de mine, nous amène donc à l’Oreille d’Añjana, et à ce qui se trouve en dessous, un labyrinthe, abri des galeries recherchées, la crypte, la ville souterraine de Kubera et des Pâtâla védiques.

Le message du tableau inclut les mots Aroan, Aeria, entre autres.

Aeria, au confluent de deux rivières indéterminées non loin d’une autre localité aussi mal définie, la Nef Argo des fameux Argonautes. Argo ou Arques ? Aeria serait dès lors la cité du Bélier, celui de la Toison d’Or. Aeria désignait la déesse Vénus à Chypre symbolisée par une étoile. Or, c’est une étoile qui mène à l’Entrée du Temple.

Le nid de la Perdrix situe le cœur flamboyant du Tableau-Message de Celestius et le mot « Veritas ». La Vérité, Aleteia en grec, un homophone de la meule broyeuse du grain qui se dit Aletes en grec, issu des semailles géantes et aériennes du mythologique Triptolème. Une vérité d’ailleurs associée à son char céleste attelé de deux dragons. La perdrix en Provence se dit Reissassou ou Râkshasa en sanskrit, origine du nom. Ce mot signifie le Gardien-Démon. En vieux français, le réseau souterrain (Reise = réseau ou filet et Sossis = souterrain).

Longeant Arques, le Rialsesse indique-t-il le vrai souterrain ?

La meule se dit jambha en sanskrit, ce qui peut expliquer que la jambe du Tableau-Message de Celestius, à l’instar de celle de Jupiter, abritait un grand secret. Par le Christ, symbole du Pain (Krist en égyptien) et Dionysos-Bacchos, symbole du vin, on obtenait le repas de l’Eucharistie.

L’Entrée dans le Temple du Secret est visible sous les rayons de soleil rasants, autrement dit, le matin et le soir. 9 heures. Elle est protégée par une clef, JU.

          JU = JUGÛHA = cacher, tenir secret.

          JUH = la brebis en chaldéen (Sumer). JU = la brebis enceinte en sumérien. JU = IU = l’index, le doigt qui montre le joug et la porte. Il est gravé sur la frise surmontant le Temple = sumérien = Uranu = la couronne du Ciel.

          JU-TURNE = sœur de Castor et Pollux, symbole Templier.

          JUH = lumière, visage (en arabe Huj, est la connaissance).

Le couple : Zeus Ammon et la Brebis Maat, sa parèdre épouse d’origine égyptienne, constituent les deux colonnes du Temple. Elles sont symbolisées par le mot Juh, la langue et le feu d’Agni, le lien du couple, mot gravé sur le Temple.

Les Pâtâla qui sont des abris sûrs des archives et trésors du monde, en Capricorne, où figure la Cuisse de Jupiter.

La mythologie grecque raconte qu’un jour Zeus-Jupiter arracha, en jouant, la corne de la chèvre Amalthée qui le nourrissait de son lait. Il en fit présent à sa nourrice gouvernante en lui promettant que cette corne se remplirait de tous les fruits souhaités. Ce fut la célèbre corne d’abondance qui parsème la montagne des Cornes à Soulane.

Ainsi se trouvent associés à l’entrée du Temple du Graal, le Bélier, Ram, la Brebis Maat et le Tambour émetteur du son Aum créateur ou Râm. Le Tambour bouchait l’entrée.

Le groupe de la brebis Maat et du Bélier, les « Lampos », était protégé par le griffon. Celui de la station I du chemin de croix de Rennes le Château qui évoque Blanchefort ?

Boudet ne cesse d’associer Lampos à l’anglais « lamb ». « Ce mot dérive de lamb, agneau, ou de to lamb, mettre bas, en parlant de la brebis ».

Blanchefort souvent comparée au Golgotha. Le crâne modelé par le Graal, celui du mythologique Céphale époux d’Éos l’Aurore, conscience de l’Univers attendant son éveil ? C’est-à-dire la révélation, l’Apocalypse ? Cette révélation de la vérité abritée dans le Secretum Templi, secret de l’Abraxas d’une super énergie, énergie psychique peut-être, permettant à l’esprit de commander à la matière, le Grand Héritage, le Bhâghari de Bagwan, le Dieu suprême. Ce serait une des significations du E du temple de Delphes, E = Ei tu es, tu es l’héritier potentiel du démiurge, ou de dieu ayant mis l’Univers en branle. C’est toi dieu ! ! Mais sois capable de le devenir et surtout digne de piloter cet Univers.

Ce serait le secret du Graal.

Les quatre cavaliers de l’Apocalypse, gardiens des quatre points cardinaux, issus du crâne d’Adam : ADAM :

  • A = ANATOLE = Le LEVANT

  • D = DUSIS = Le COUCHANT

  • A = ARKTOS = Le NORD

  • M = MESSEMBRIOS = Le SUD

L’Apocalypse symbolise une Renaissance, la mort d’un signe zodiacal et l’entrée de la terre des hommes sous une autre constellation. Pour nous, le Verseau.

Ainsi la Mort et l’AMOUR rejoignaient la vie et l’éternité du Monde, associées au Pôle, au cardo, l’axe polaire Nord-Sud, Cancer-Capricorne, où le Pain ARTOS se voyait lié à ARKTOS, l’Ours, la polaire et le roi ARTHUR, issu du sanskrit RIKSHA, jeu de mots avec RIKTA, le bras nu de LATONE accrochée au palmier de DÉLOS et l’Héritage. La Crête, la Huppe conduisaient à la même signification de PAIN, par le latin CRISTA le vagin homonyme de CRUSTA et CRUSTUM signifiant le PAIN et SURTOUT dans le contexte du GRAAL et du Mystère de la Maison du pain, une TABLE SCULPTÉE d’un BAS-RELIEF comme le SEUIL-DALLE du TEMPLE porteur de l’OREILLE du VERBE et des NAISSANCES avec son dérivé CLUS-TRUM, le VERROU, fermant la matrice, qui était la faille de la Chouette de la Connaissance.

Henri Boudet, la VLC p 269 : « … puisqu'il faut retrancher les onze degrés constants marqués par le thermomètre à vingt-huit mètres au-dessous du sol, dans les caves de l'Observatoire de Paris, le point de profondeur extrême du siphon serait à peu près à douze cent trente mètres, abstraction faite cependant de toute déperdition de chaleur produite par des causes secondaires et accidentelles. »

Voilà, ite missa est.

1230, exactement la hauteur du Bugarach. Cette indication paraît donc indiquer une direction, vers le Sud-Est. Il faut faire de même avec les 28 cités.

Retrancher 11 ° au décumanus, l’azimute devient donc 79 °, direction recherchée pour croiser la Méridienne de la médaille miraculeuse chère à Herman Treil.

En déduire la situation de la Pierre du Trou !

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